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lundi 24 mars, tom mcrae et ses musiciens apparaissent sur la scne du studio 105 de radio France sur you only disappear , tir du nouvel album just like blood . le morceau s’ouvre sur un mlodie au clavier, affirmant ainsi la prsence d’un groupe autour du songwriter mlancolique dont on gardait l’image acoustique et solitaire du premier opus ponyme. d’emble la voix raille du britannique se pose, juste et tendre. pourtant, les textes de ce petit tom au visage presque poupin restent tourments ( look into my eyes when you stick in the knife, we’re bleeding into a cup when we’ve got enough we’ll just paint the walls ), mme s’ils s’avrent peut-tre un peu moins graves que ceux du premier album. le passage sur scne des nouveaux morceaux, souvent plus hauts en couleurs musicales, tout fait convaincant, laisse transparatre nanmoins un lger manque de maturit du nouvel album. non que celui-ci soit dcevant par rapport au premier, mais que la performance semble encore trop freine par les arrangements de l’enregistrement. cela s’est rvl d’autant plus avec l’excution nergique du end of the world news tir du premier album. le public, qui ne s’y est pas tromp, y a reconnu un morceau bien plus matris et plus libre d’excution. Petit regret galement sur l’obligation pour le groupe d’utiliser une bande son pour le sheng du trs beau a day like today , qui ouvre le nouvel album. d’une manire gnrale, mme si la prsence d’un clavier, d’une batterie et d’une basse donnent un peu plus de corps aux titres, elle ne transcende pas la splendeur des morceaux jous simplement la guitare et au violoncelle comme on avait pu le voir en 2001. un titre comme ghost of a shark, tout fait dpouill, met en fin de compte bien mieux en valeur le chant et la qualit des mlodies. la beaut du violoncelle suffit bien souvent parfaire un morceau. on aurait galement attendu un tom mcrae un peu plus vindicatif, lui dont on connat la dnonciation politique ( hidden camera show )... on aurait imagin que le dose me up clamant le sensationnalisme des mdias se serait accompagn d’un commentaire bien plac sur l’actuelle dferlante d’images de guerre et pourtant, le britannique se sera limit en fin de session une ddicace de circonstance son premier ministre if songs could kill, this one’s for you sur the boy with the bubblegun .

dans l’ensemble une jolie black session, confortable, qui encourage prendre rendez-vous pour un peu plus tard, dans quelques mois, lorsque les chansons du nouvel album auront trouv une vritable ampleur scnique.