Radio PFM,
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C’est vendredi soir dans un Aronef pas bond au point de rduire le public (agrablement htrogne) l’tat de sardines suantes, mais rempli quand mme, et Bee Pee le DJ nous rgale de ppites 100% Motor City.. bonne vibes, bon feeling et le set mi-figue mi-raisin de Whirlwind Heat, trio de jeunes chiens fous sous perfusion Sonic Youth / Jon Spencer lch dans South West Detroit, ne suffit pas plomber la chaude ambiance.

Ces derniers ont d’ailleurs l’extrme bon got d’annoncer la fin de leur set et l’arrive des hros de la soire en envoyant un The Big Three Killed My Baby carr, convaincu et convaincant, et il y a de l’lectricit dans l’air lorsque Meg s’installe derrire ses fts et que Jack, jeans et T-shirt rouges comme il se doit, se plante devant son micro, et balane quelques riffs sur l’une de ses nombreuses et chouettes guitares vintage. Et l, comment vous dire ? Soit on n’accroche pas, soit on accroche 200%, et pour ma part I got hooked !! Toutes les (petites) craintes concernant ventuellement la capacit de Jack (Meg, visage de Madone et couettes mutines, restant bien-sr colle son drumkit) occuper l’espace entre micro central, piano lectrique droite et micro supplmentaire gauche prs de la batterie, sont balayes en deux minutes. La set-list, qui ressemble dj un best-of, est droule au cordeau, trois titres cartons alternants avec trois titres plus atmosphriques et toutes les facettes du son White Stripes sont dvoiles pour le plus grand bonheur de l’assemble (gentil pogo devant pour les plus jeunes et vigoureux hochements de ttes apprciateurs ailleurs) : balades poignantes, country-folk revisit et dpoussir, blues dpouill du moindre excs de graisse et jaculations garage-punk minimalistes, Jack White ayant cette capacit inoue habiter une chanson et donner corps un personnage. Cerise sur le gteau, les titres les moins connus, reprises en b-side de 45trs par exemple, sont aussi privilgis et on a donc eu droit Jolene (Dolly Parton), Rated X (Loretta Lynn), Party of Special Things to Do (Captain Beefheart), I just don’t know what to do with myself (Tommy Hunt via Burt Bacharach, la b-side indite de leur tout nouveau single) et leur fabuleuse version du Look Me Over Closely de Marlne Dietrich en guise d’ultime titre pour le dernier rappel. Ajoutez cette liste les incontournables (Lafayette Blues - a song in your own language , says Jack, on veut bien le croire sur parole mais av l’assent on pige pas une virgule.. - le dj fameux mini-medley Astro/Jack The Ripper, Hotel Yorba, We’re going to be Friends, Hello Operator,..) et on est pas loin, en ce qui me concerne, du concert idal. En tous cas, ce gig fera parti de mon best-of perso de cette saison (avec celui des Dirtbombs, tiens. Detroit rocks !) et vu la raction de la plus grosse partie du public, on peut affirmer sans rougir (ah ah) que la prestation du duo fut la hauteur de leur dj flatteuse (et justifie) rputation. Meg & Jack, vous revenez quand vous voulez !