The Dirtbombs & The Street Walking Cheetahs Concerts
lintfabriek, Kontich, Belgique, Vendredi 24 mai 02
lundi 27 mai 2002
Mine de rien, a faisait un moment qu’on n’tait pas all la ‘Fabriek, et c’est plutt sympa de retrouver cette trs chouette salle de concert quelques kms d’Anvers. Arrivs assez en avance, on est un peu surpris par le peu de monde prsent, mais la salle se remplit peu peu et lorsque les ‘Cheetahs grimpent sur scne, il y a suffisamment de people pour que l’ambiance dcolle. Le gang de Los Angeles effectue ici sa premire vire europenne, mais manifestement ils n’en sont pas leur premire tourne tout-court et prennent la scne d’assaut avec un aplomb et un plaisir de jouer plutt communicatif. Premiers titres punkrock fond, Frank Meyer prsente son gang ( Hey, we’re the Streetwalkin’ Cheetahs, and if you think we suck, that’s probably because of the jetlag, but if you think we’re awesome, well, that’s because we ARE awesome !!”) puis le set prend son rythme de croisire avec la formule prouve Hard Rock + Punk + Glam avec enchanements carrs et poses de rigueurs, Motorhead meets Cheap Trick meets The Saints. Ils n’en fond pas des tonnes, malgr tout, et prfrent emporter l’adhsion l’arrache, confirmant leur rputation de baroudeurs acharns, et a marche !! Excellente dcouverte, donc, confirme d’ailleurs l’coute de leur dernier et excellent album Waiting for the Death of my Generation .
Mais bien entendu, we‘re mainly here for the Dirtbombs !! J’ai d’excellents souvenirs de leur passage au 4AD il a 6 mois, et ma copilote a craqu sur eux il y a 6 semaines au De Kreun, c’est donc avec un enthousiasme certain qu’on voit Ben Blackwell et Pat Pantano s’installer derrire leurs fts respectifs, et les trois autres empoigner leurs manches. Mick Collins attire tous les regards, bien sur, normal, c’est lui le big boss, le Punk Blues Originator comme ils disent sur le site officiel, et sa classe naturelle magntise les premiers rangs (beaucoup de filles aux premiers rangs..). Chains of Love pour ouvrir le feu, imparable, le public dmarre au quart de tour, a se dhanche sec devant, Cedar Point 76 , yeah, ben voyons, comment rsister ce titre-l, c’est pas loyal les mecs ! Thomas gauche et Jim droite commencent groover dur et Mick se lance dans un boogaloo d’enfer, par contre Ben et Patrick derrire ont les tronches typiquement hagardes et le drumming mcanique des types qui tournent non-stop depuis 6 mois (Pantano tait encore en Europe il y a 3 semaines avec ses Come-Ons) . Ceci-dit ils assurent les bougres, et le public, manifestement constitu aux 2 tiers de fans conquis d’avance, rebondit de plus belle.. et on enchane tous en cœur sur.. Underdog et Ode to a Black Man , rh lovely, la salle entre en ruption, a s’embrasse gauche, a se congratule droite et a danse partout !!! Ce qui plait beaucoup Collins qui encourage les danseurs poursuivre, les cinq de Detroit puisant un surcrot d’nergie et de groove dans les exubrantes dmonstrations d’enthousiasme de leurs fans. A partir de ce moment le set est sur orbite, septime ciel sans ascenseur et batitude assure, et les ‘Bombs d’enchaner leurs reprises tubesques ( Kung Fu , grand moment !) et leurs propres brlots, dont le fabuleux Motor City Baby et l’imparable I’m Through with White Girls (poings levs pour tous, please !).. Ils feront mme Natural Man en ultime rappel (Mick m’avouera plus tard qu’ils n’ont pourtant pas vraiment l’habitude de le jouer, celui-l), et finissent par quitter la scne en hros, nous laissant begging for more avec des toiles pleins les yeux. A croire que les fins de tournes (ce soir est l’avant dernier gig - c’tait aussi le cas au 4AD) dans ce genre de circonstances (chouette endroit + vrais fans) poussent le groupe donner le meilleur de lui-mme, oubliant la fatigue pour mieux vider ses dernires cartouches sans arrire-penses. Jubilatoire !
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