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Soledad Rock, Brothers & Sisters ! Concerts

Do you know what I still dig about underground r’n’r gigs ? C’est l’lment de surprise : vous sortez crev du boulot, grimpez dans votre caisse et faite une quarantaine de bornes sur les petites dpartementales franco-belges avec comme seul objectif une raisonnablement bonne soire passe s’envoyer une dose de live r’n’r en descendant quelques bires goteuses et inexpensives avec vos potes, et quelques heures plus tard vous repartez sur un petit nuage, un sourire jusqu’aux oreilles durablement imprim sur votre visage au profil si lgant, requinqu pour le reste de la semaine !!!

C’est exactement ce qui s’est produit ce mardi soir lorsque nous sommes arrivs au world-famous 4AD, devant la gare de Diksmuide. Notre timing parfait nous fait franchir le seuil du bar au son des Wildcats, combo local avec le kit complet (look vintage et tout le toutim) et la setlist de reprises peu inspires, rockab’ honnte-sans-plus (faut soit tre trs bon soit avoir un petit de grain de folie pour tirer le meilleur jus de covers videntes des Stray Cats, Meteors, Johnny Burnette, Vince Taylor et autre Billy Lee Riley - et l c’tait pas le cas) et on se met lentement dans l’ambiance en sirotant une Krueger ou une 4AD (rien de plus kool, soit dit en passant, qu’un bar-rock qui vend ses propres canettes, avec en guise d’tiquette une photo d’un des murs couvert d’affiches de concerts.. classieux !).

Jusque l rien d’exceptionnel, et je gossip tranquillement avec Laurent et Nico les deux intrpides reporters du SDZ zine, monts de Paris pour l’occasion (Gee..) en attendant les Soledad, lorsque que ces deux-l, surs de leur effet, m’annoncent sans prambule que les 3 Bros sont accompagns d’une certaine.. Meg White ! Sur le coup j’ai un doute, peut-tre ai-je mal compris ou me suggrent-ils une ressemblance trompeuse chez une beaut locale mais non, cette chevelure noir de geai, ce visage, cette silhouette, c’est bien la drummeuse des White Stripes, assise l tranquillement siroter un coca pendant que ses compagnons de tourne installent leur matos..

I just LUV Underground Rock’n’Roll !!!!!

Bon, videmment, on est all discuter un peu avec elle, et bien qu’elle soit assez timide, et qu’on soit un peu intimid / dsaronn par sa prsence, ce fut tout de mme trs cool. A real lady !

Le set des Soledad commence donc sous les meilleurs auspices, par les deux titres qui ouvrent leur dernier album en date, ce qui donne le ton d’emble : Le blues, man, just the blues, tendance dcharn, back to the bone, mais aussi le 70’s rock’n’roll le plus resplendissant (la comparaison avec les Stones circa Exile on Main Street s’impose d’elle-mme), une direction relativement nouvelle initie par Oliver Henry, le vieux pote multi-instrumentiste (guitare / sax) du temps des premiers pas Toledo.

Le gros atout des Soledad, outre ce fantastique batteur qu’est Ben Swank, c’est cette nouvelle recrue qui a transform le dj-bon duo blues-punk minimaliste-bruitiste initial en redoutable power trio aux capacits dcuples, susceptible de bifurquer sans transition d’un killer headbanger sans fioritures un drapage free-jazz-punk sauvagissime en repassant toujours par le blues marcageux et menaant qui constitue leur trademark. Du coup l’autre rfrence qui s’impose, c’est le Gun Club du dbut, en moins chamanique / possd bien sur, mais l’influence est cependant vidente et revendique, les ’Brothers reprenant Jack On Fire (et Preachin’ The Blues aussi, si mes souvenirs sont bons) entre deux originaux bien envoys.

Sur la petite scne du 4AD, les 3 compres se lchent progressivement, balancent quelques vannes sur Toledo, ftent l’anniversaire d’une beaut tchque tout excite d’tre l, s’enquirent du nombre de km qu’on a du faire pour venir et assurent globalement l’ambiance, qui n’a pas rellement besoin de coups de pouce supplmentaires d’ailleurs, vu que le feeling ct public est plutt au let’s the good punkrock roll and give me another beer mate ! . Bref, a’l fait et a fait mme plus que le faire jusqu ’ au Shaky Puddin’ final, leur boogie ftiche excut en guise de rappel faon charge de bisons sur la plaine.

En rsum, une excellente soire donc, et une excellente surprise, confirmation la fois de tout le bien qu’on pensait du groupe mais aussi de la diversit et de l’tonnante vitalit de cette fameuse scne de Detroit . Alors, quand les Paybacks de Wendy Case ou The Electric Six en Europe ? Allez, les mecs, come on, on a des bires et de la cafine et des clubs rock comme vous n’en avez plus aux US depuis des annes

P.-S.

Plus sur les Soledad Soledad.

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