SjockFestival #27 Concerts
jeudi 19 septembre 2002

Un bref compte-rendu du SjockFestival #27 les 13 et 14 juillet derniers
Gierle 30kms l’est d’Anvers. Allez aussi jeter un coup d’oeil au
compte-rendu officiel sur leur site ! YEEEEHAW !!!!!
Bon, vous avez vu la programmation du festival et avez allgrement surf sur
le site des organisateurs, alors voici juste quelques commentaires et photos
de nos groupes favoris ce dimanche 14 :
Hetten Des, l’heure de l’apro, une bonne gicle de Countrybilly R’n’R
la Cowslingers avec originaux bien sentis et reprises pil-poil ( Adios,
Farewell, Goodbye ,.), ce combo belge n’est pas n de la dernire pluie et
assure du feu de dieu.
Gasolheads vers 15h30, sous un ciel nuageux et gris mais pas encore plomb,
tout comme le punkrock de nos marseillais favoris, qui voluent de plus en
plus oldschool vers des territoires baliss il y a dix ans par les Devil
Dogs et consorts. Ca leur va trs bien d’ailleurs de ralentir le tempo de
temps en temps, et ils ont assurs comme des btes sur le main stage.
Une petite gicle de surf cum gogo dancing avec Speedball Junior, sympa mais
sans plus, et on va faire la sieste sur l’herbe du terrain de foot/parking
pendant le set des US Bombs ( y a mieux comme berceuse, mais bon, les doigts
de pieds en ventail allong dans les marguerites trois minutes du pied de
la scne, a change des camps de concentrations de Dour ou des autres
festivals monstres estivaux o on poiraute comme des moutons pendant une
plombe pour aller d’une scne l’autre..).
Down By Law vers 18h, tiens c’est l’heure de l’apro, a tombe bien, les
pop-punkers amerloques nous rveillent en douceur, rien d’original mais leur
Modern American Punkrock et l’humour auto-dprciatif du chanteur
accrochent agrablement.
Retour sous la tente une heure plus tard pour un groupe dont j’entends
parler depuis des annes mais que j’avais toujours loup jusqu’ici, The
Seatsniffers, combo rootsabilly belge la rputation flatteuse et la
composition priori excitante (un leader-chanteur-guitariste au charisme
vident, un batteur au sex-appeal confondant, un stand-up bassiste discret
mais efficace et un sax abrasif et vintage souhait).
Et a voir l’excitation palpable du public (greasers and Betty Page
lookalikes everywhere !) avant mme le premier coup de vibrato, a doit
effectivement tre quelque chose ! Et vlan, a n’a pas loup, la claque de
la journe !!! les fantmes bienveillants de Johnny Burnette, de Jerme
Green et de Bo Diddley se sont manifestement penchs sur le cas des
’Sniffers. La claque du weekend pour votre serviteur, sans prob’.
Les BellRays entament leur set sur la grande scne alors mme que rsonnent
les derniers riffs des Seatsniffers, et on fonce au premier rang pour
capturer au vol quelques instantans de Lisa Kekaula, la panthre noire du
Punk ’n’Soul, en action. Toujours aussi impressionnante, la bougresse, ce
qui n’est pas forcment le cas du groupe dans son ensemble. L’esbroufe
fonctionnerait-elle mieux sur une toute petite scne (cf. le fameux gig la
Malterie d’avril dernier) ?
Ah Dunno, d’autant plus que j’tais encore sous le choc SeatSniffers .
Mais bon, l’arrache et sur la fin, a a fonctionn quand mme, surtout
sur les titres du second album, et quand Lisa est descendue de la scne afin
d’apostropher tous les punkrockers velus tatous crados des premiers et
derniers rangs histoire de savoir si enfin merde oui ou non you ’ve got more
soul you all motherfuckers, moule dans sa partydress noire et du haut de
ses talons aiguilles de 15 cm (tout a sur pelouse massacre aprs trois
jours de techno party & punkrock gigs tous azimuts - exploit !), ya pas
chier, a vous dcolle la pulpe du fond.
Bon, c’est l’heure de l’apro, on va s’en jeter un p’tit et on se glisse
illico au pied de la seconde scne, quelques pas du bar, pour tendre une
oreille au Deluxe Crampsobilly de Big John Bates et surtout reluquer sous
toutes les coutures ses fabuleuses Voodoo Dollz !!! Rh Lovely Ladies,
comme dirait l’autre et les cinq tableaux que ces deux donzelles nous ont
servi ont manifestement provoqu un nombre non ngligeable d’explosions de
braguettes : des infirmires perverses auscultant l’heureux zlu au duo
catholic schoolgirl/ headmistress branche fesse, en passant par les
vahines gonfles et les pussycats en chaleur, on a eu droit toute la
panoplie des fantasmes vintage.
Kool, moi j’aime, a rveille et a donne soif ! Tiens a tombe bien, le bar
se trouve entre moi (this’s apro-time) et les New Bomb Turks, gaux
eux-mmes, voire mme un poil dcevants aprs coup, et c’est malgr tout en
bonne compagnie donc qu’on termine cette excellente journe, dont seuls ces
sacrs belges ont le secret. See ya’ll next year !!!
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