Radio PFM,
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mardi, 21h15, la scne du caf de la danse est prise en otage par un commando d’hommes masqus et vtus l’identique... on ne tarde pas se refaire un scnario bien connu des rives de la volga, malgr les rprimandes du voisin, peu enclin apprcier la (mauvaise) blague... les drles de clones ont nanmoins vite fait de lever les craintes qu’ils avaient suscites, et ce avec un premier titre plutt enlev. s’en suivent 5 morceaux plus loufoques, entranants et efficaces les uns que les autres... et le public assiste, bat et intrigu, au spectacle offert par six momies sauteuses dont les briques du caf de la danse miment les dlires scniques non sans rappeler une certaine publicit pour une eau gazeuse... quips de lampes frontales, les trois guitaristes et le claviriste jouent les splos de service, explorant tour tour de nouvelles sonorits ou de nouveaux visages ahuris dans la foule... trangement, aucune ambiance ne s’installe rellement dans la salle. il semble que les spectateurs soient dans l’expectative, certains font connatre leur enthousiasme entre les titres, mais d’une manire gnrale le public semble atone sans tre hostile. une voix fminine et lectronique prend le relais entre les morceaux et conte d’tranges intentions... la mise en scne est totale lorsqu’une septime rplique est amene ligote sur une chaise et place au centre de la scne. il ne fait aucun doute que sous les bandelettes se cache le sieur a... ou plutt ... l’otage gesticule sur son sige pendant un titre encore puis finit par se librer... c’est alors qu’il jette sa chaise dans les coulisses et prend possession du micro pour un dirty food hallucinant et endiabl... comment s’imaginer ainsi dguis le dominique A que nous avions encore vu rcemment dans sa sobrit habituelle ?... si le dhanch ne trompe pas, le chant nous laisse pantois et amuss... la momification aurait-elle dcomplex totalement ce monsieur an qui se borne expulser un "na zdrowie" entre chaque titre... le chanteur d’oslo telescopic profite lui aussi de son anonymat pour perdre toute inhibition et lcher cris abscons et autres vux de bonne sant polonais entre deux sautillements. ensuite visage dcouvert, dominique a enchane une srie de titres aux rythmes et sonorits stimulants, hit hit hit, contre-jour... on finit par se demander pourquoi le public reste aussi statique... ce mur de bandelettes empcherait-il les spectateurs de s’exprimer alors mme qu’il semble librer totalement les membres du groupe ? quelques vellits d’enthousiasme se font sentir mais il faudra au pois sauteur de chanteur hurler son "na zdrowie" trois fois avant d’obtenir un semblant de raction acceptable de la part du public parisien... trange si l’on considre que le set a visiblement fait forte impression... le dernier titre, nina, voisine entre hard core et trash, enfin une somme de bouillie sature et d’exutoire jubilatoire... tant et si bien que la formation toutankamonesque reprendra ce morceau en premier rappel aprs avoir ramen de force l’otage des labels sur la scne dont il venait de s’enfuir en courant. Le dernier titre est nouveau dirty food, sans masque cette fois pour le a et fabio viscogliosi, qui se cachait derrire l’une des guitares... un zeste de charme en moins donc pour ce dernier morceau, rentendu toutefois avec grand plaisir. le public du caf de la danse a t, espre-t-on, non pas conquis ce mardi, mais plutt *ex-statique* et ravi... par un commando *ggne*