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Nashville Pussy dpoussire l’Aro Concerts

Hey, Nashville Pussy mi-septembre, en guise de (quasi-) reprise des hostilits aprs (pour les plus chanceux) les traditionnels deux mois de verdure, de ballade campagnarde, de bronzette et de pastaga/ros.. c’est plutt pas mal ! Rien de tel pour se replonger dans le stupre, l’alcool et les mauvaises penses libidineuses que le hard rock bouseux white trash des Pussies..

Certes, celui-ci peut sembler juste titre tourner en rond par moment, et soyons lucides, il s’agit surtout d’un honnte et revendiqu repompage des figures tutlaires AC/DC-Motorhead, envoy sans un poil d’originalit (mais avec conviction et un vident plaisir de (se la) jouer) par des gens qui demeurent, avant tout, des fans.

Mais ce sont justement ces limitations qui font le charme du combo, une modestie assume derrire le show truff de clichs provoc cheap et pour rire . C’est aussi particulirement flagrant quand on dtaille la setlist, quelques titres de chaque album mais aussi une belle collection de reprises, qui constituent ce que le gang de Blaine et de Ruyter sait faire le mieux.

Nashville Pussy, un cover-band ?!? Ben ouais, et c’est pas un reproche d’ailleurs, surtout quand le rsultat se traduit par un dmarquage hont d’ AC/DC (encore) comme ce Keep On Fuckin’ du feu de Dieu, ou comme l’impeccable slection de covers (du She’s Got The Drugs de Cretin 66 Shotdown in Flames d’ AC/DC, coupl en rappel avec le Age of Pamparius de Turbonegro (qu’on retrouve en bonus track sur le CD du nouvel album) et leur propre Go Motherfucker Go).

Et puis bien sur il y a LE SHOW, yeehaw ! Premire bonne nouvelle, KatieLynn Campbell, la nouvelle bassiste a trouv ses marques - gros contraste avec sa prestation au SjockFestival d’il y a deux ans, o elle brillait par sa transparence - et assure a partie du show (chouette headbanging !) sans chercher imiter Corey (et c’est pas plus mal, le gig gagne en spontanit ce qu’il perd en provoc trash tendance peepshow lesbien deux balles, rigolo mais tlphon). Deuzio, Blaine a retrouv un peu de voix et une pche tonnante (stupfiante et tordante dmonstration de bourre redneck (uh ?) impromptue entre deux morceaux) et troizio, Ruyter a toujours autant le feu au cul et la machine tricoter des gambettes bloque sur overdrive !!!

Cette fille, dcidment, m’impressionne. Comme une personne aussi gentille, franche, directe, ouverte et relativement pose off stage peut-elle se transformer en une telle furie ultrasexue, wonderbra conqurant et poses lascives de supervixen enrage, ds qu’elle pose un pied sur scne ?

La Foi, tout simplement, un amour immodr et sans restriction du rock’n’roll et une insoumission totale aux diktats machos rances et culs qui voudrait encore imposer aux filles dans le rock une place bien dfinie (la bassiste en retrait, la groupie transie, la poupe chanteuse dcorative, you name it) ou au moins une certaine retenue par rapport au mle dominant. La retenue, Ruyter ne connat pas, et c’est un plaisir de la voir se lcher et terminer en transe et en petite culotte sur l’ultime rappel, aprs l’arrachage du futal moulant et un destroyage en rgle des cordes de guitare survivantes.

Beau show donc, rock’n’roll correct, bonus sleazy toujours plaisant, pas le concert de l’anne, c’est sur, mais en dfinitive une soire plutt sympa.

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