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Hit after Hit after Hit : The Briefs, Baby.. Concerts

Le buzz avait plutt bien fonctionn ce mercredi et le Pit’s tait plein craquer lorsque nous sommes arrivs sur nos fiers destriers, ready to rawk et impatients de voir quoi ressemblait ce nouveau combo dont tout le monde parle aux quatre coins de la plante Poonkrawk.

Quelques blanches plus tard, on a dj ouvert les festivits avec une bande de djeuns au look no-New Wave tendance proto-garon coiffeur (gasp..), Mais ouf, ils portent leurs guitares suffisamment bas pour nous rassurer sur leurs intentions.. Une fois que Suspiria Franklyn, leur chanteuse-guitariste, affriolante dans sa robe ultra courte sur bas rsilles cheesy souhait, empoigne le micro, on apprend que ce quatuor s’appelle Les Baton Rouge en franais dans le texte, et qu’ils sont portugais.

Ce gang extrmement sympathique sur scne balance avec conviction un tonnant mix de punkrock et de early new wave, X-Ray Spex meets The Ramones, Nina Hagen avec The Clash en backing band ou les Slits qui auraient appris jouer. Pas de quoi revendre sa caisse et larguer sa meilleure moiti pour les suivre autour de la plante, mais une prestation touchante tout de mme ou les maladresses et le manque de gnie sont largement compenss par la pche et le plaisir vident de se retrouver sur scne. Un bon moment et une excellente premire partie !

Un p’tit quart d’heure occup tailler une bavette avec James, l’autre guitariste, dans euh, comment dire.. l’arrire-salle du Pit’s (entre le chiotte et le stand de disque 65 cm plus loin, quoi) et hop c’est reparti on stage ou les quatre Seattlelites les plus London’77 de la plante ont dj entam leur cavalcade infernale avec le trs percutant Poor & Weird , la plage qui justement ouvre la face A de leur seul album ce jour, l’excellent et trs justement nomm Hit after Hit (Dirtnap Rds).

Pas de fioritures, a dboule 200 l’heure ( Silver Bullet , We Americans , C’mon Squash Me Like A Bug , ..) faon batte de baseball rptition (hit me with your best shot..), mais sans jamais oublier qu’un bon titre est avant tout une bonne chanson, et ct songwriting ces lascars s’y connaissent manifestement en perles bubblegum poivres et lancers d’hameons power pop ultra-mlodiques.

C’tait dj cette capacit varier les plaisirs et vous attraper par les oreilles avant de vous agripper les bollocks qui m’avait fait accrocher sur disque, et l franchement sur scne la confirmation de ce trop rare talent se rvle grandiose ! Le public ne s’y trompe pas d’ailleurs, et l ou on a ne se dhanche pas avec entrain, c’est que les human pogo sticks s’activent vigoureusement..

En plus les 4 Briefs ont manifestement l’air content d’tre l, peut-tre soulags d’avoir enfin faire un public honnte et enthousiaste aprs leurs deux premires prestations Londres devant un parterre essentiellement compos (dixit Steve le leadsinger) de poseurs et de pros de la profession venus exhiber leurs dernires ray-bans. Tant mieux pour nous, ils se lchent fond et l’ultime rappel se conclue sur une magistrale cover des Weirdos histoire quand mme d’affirmer leurs racines Pacific West Coast, laissant quelques flaques fumantes de sueur sur le lino du Pit’s et des clairs de jubilation dans les yeux de votre serviteur. Yeahup, un gig comme a, j’en veux bien toutes les semaines !!!

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P.-S.

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