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GVSB Concerts

Comment tre du par un concert de Girls vs Boys ? A priori, il fallait faire fort. A l’coute du dernier album de ce quatuor new-yorkais, You can’t fight what you can’t see, titre combien transparent, on pouvait s’attendre un set de qualit. Tout laissait prsager du meilleur Tout, sauf l’affiche en elle-mme. Girls vs Boys avec Interpol ? Etrange Soit ! Mais quelle ne fut pas ma surprise en voyant dbarquer le combo new-yorkais sur scne pour y effectuer la premire partie ! Les ds sont jets : Girls vs Boys fait la premire partie d’Interpol, et non plus l’inverse De quoi vous gcher un concert qui s’annonait pourtant sous les meilleurs auspices ! Bon, ceci dit, je n’ai rien contre Interpol, loin s’en faut. Mais il fallait bien se douter que les petits jeunes couraient droit au casse-pipe !

Comment passer derrire un groupe tel que Girls vs Boys ? Le dfi tait de taille. Surtout que Scott et sa bande taient en forme. Les chansons se sont mises dfiler tambour battant - sans jeu de mot, le jeu de batterie d’Alexis Fleisig, hormis quelques lgers problmes de sonorisation, donna d’entre le ton d’un concert o le mot "rock" reprit toutes ses lettres de noblesse. La voix de Scott, reconnaissable entre mille, fit des merveilles, sa guitare ne fut pas en reste. Quant aux deux basses, impeccablement cales sur les rythmes de Fleisig, elles firent beaucoup, tant sur le plan de la qualit sonore que sur le plan de l’nergie qui se dgagea de cette performance scnique. Car de performance, il tait bel et bien question. Girls vs Boys sur scne, c’est physique, et personne ne s’en plaint. Blood, sweat and tears, enfin presque Un grand moment de rock’n’roll que, pour ma part, je ne suis pas prt d’oublier. La part accorde aux anciennes compos du groupe fut importante, en raison, probablement, de l’absence d’Eli Janney, responsable de la place prpondrante qu’a pris l’lectronique dans le rpertoire du groupe, surtout avec Freak*On*Ica. On aura pu regretter par consquent l’absence de quelques titres tirs de cet opus. Sur scne, Eli fut remplac par Sohrab Habibion, qui remplit largement sa part. Et puis, les tubes racs du groupe, qu’ils soient antrieurs ou postrieurs Freak*On*Ica, ont su faire oublier l’absence du synth (trop peu audible parfois, voire inexistant d’autres moments) et des samples. Pour preuve, les perles que sont "Basstation", "All the Rage", "BFF", pour ce qui est du dernier album, ou encore des chansons plus anciennes, telles que "Let me come back", "Cruise Yourself" ou "Superfire", pour n’en citer que quelques unes. Pour le reste, il fallait tre l ! Alors la question comment tre du par un concert de Girls vs Boys, je rponds que ceci est impossible. A moins de les mettre en premire partie, d’courter sensiblement de ce fait leur prestation, et de priver les fans d’un rappel apprciable. C’est une vritable claque qu’on prend un concert de ces new-yorkais charismatiques, et a fait du bien ! Oui, Girls vs Boys, j’en veux encore ! Non, le rock’n’roll n’est pas mort ! Qu’on se le dise

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Vos commentaires
  • Le 7 janvier 2004 à 22:12
    par LE NAVENEC Pierre-yves

    Bonjour,
    Je suis tout fait d’accord avec votre critique.
    Ayant assist au concert Paris au trabendo sur la meme tourne,je peux vous dire que nous nous sommes galement fait avoir car gvsb a bien assur la premire partie de la soire:on vous vent un billet gvsb et vous vous retrouvez avec un concert d’interpol.

    Et pourtant, il n’y a pas photo entre les deux groupes. Pendant que les uns echainent les albums impeccables depuis dix ans, les autres pondent un album ingal qui marche, car puisant avec habilet dans le pass, et se voient propulss en premire partie. Dj que sur disque, le duel est ingal,mais sur scne, c’est pire.Comment galer la classe de gvsb sur scne o tout est excellent : le jeu de scne de scott(etson dhanchement ravageur),son chant(sexy et violent la fois), le jeu de batterie(poustouflant !), et la communication avec le public parisien. Le seul regret futl’absence d’Eli Janney-qui, m’a t’on assur, amne un plus ce cocktail dj fort allechant-mais aussi le manque d’enthousiasme du public parisien, trs difficile chauffer.

    A cot de a, interpol a fait son boulot, mais les trois ou quatre bonnes compositions du groupe ne lui ont pas permis de se dpartir de l’ordinaire.

    Bonne continuation, et vive GVSB !


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